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POUR SOURIRE

 

 

 

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Tous les BOGROS sont auvergnats.

 

Affirmation gratuite, naïve intuition ou savante déduction ?

 

Plutôt une hypothèse que j’ai pris plaisir à vérifier.

 

Je fréquente les dépôts d’archives depuis très longtemps. Ce sont des lieux où ma profession et mes occupations récréatives se confondaient.

Dans le passé, chaque fois que je rencontrais, au hasard de travaux, la mention d’un Bogros, quels qu’en soient l’époque et le lieu, j’en prenais note. Il en fut de même lors de mes lectures (de journaux, d’ouvrages d’histoire locale, etc.)

Lorsque le temps de la retraite arriva  –c’était en 2006-  je décidai d’exploiter ces notes.

 

Ma démarche 

 

Sans tenir compte des variantes graphiques du nom, il  fallait :

 

1)       rechercher les Bogros des siècles passés (en utilisant mes notes comme pistes de recherche.)

2)       les réunir dans la mesure du possible par branches.

3)       recenser les Bogros contemporains.

4)       relier ces contemporains aux branches déjà reconstituées.

 

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Les ressources exploitées :

 

1)       Les registres paroissiaux et d’état civil (conservés aux Archives départementales ou communales.)

2)       Les actes notariés ou leurs mentions d’enregistrement, (conservés aux A.D.)

3)       Les listes nominatives des recensements, pour la reconstitution des familles. (A.D.)

4)       Les registres de recrutement militaire. (A.D.)

5)       Les listes électorales. (A.D. et A.C.)

6)       Les journaux pour les avis d’obsèques, les listes périodiques de naissances, mariages et décès, les nécrologies, les articles divers, etc. (A.D. et bibliothèques)

7)       Les matrices cadastrales, pour suivre les héritiers. (A.D.)

8)       Les annuaires téléphoniques accessibles par Internet (Infobel plus commode que les Pages jaunes)

9)       Les sites généalogiques de partage de données : Généanet, Généalogie.com etc.

10)    Le site Généabank : la banque des relevés effectués par les adhérents des associations de généalogistes amateurs (mais toutes les associations n’y participent pas.)

11)    Les sites Internet de  retrouvailles (exemple : Copainsdavant.com) où s’inscrivent les nostalgiques d’un établissement scolaire, voire d’un établissement professionnel.

12)    Le site Internet du cabinet  Coutot-Roehrig (Généaservice.)

13)    Les moteurs de recherche (Google principalement, dont la recherche avancée permet de déceler les mentions de telle ou telle personne, sans avoir à consulter de trop nombreuses pages.)

14)    Le site Internet  historique du ministère de la Défense : Mémoire des Hommes (pour les participants ou les morts des conflits du 20e siècle.)

15)    Les enquêtes auprès des Bogros ou alliés. (Contacts par téléphone privilégiés. Les lettres restent souvent sans réponse.)

16)    Les groupes de discussion sur Internet, principalement les Yahoo-groupes qui permettent des échanges de renseignements à distance.

17)    Les sites d’entraide bénévole généalogique : Fil d’Ariane et FranceGenWeb

 

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Les difficultés et les bonnes surprises :

 

La liste des sources fait apparaître trois directions de travail :

 

1)      L’exploitation des sources écrites accessibles dans les dépôts d’archives. Elle fut facile pour moi dans ma région (départements : 03, 15, 19, 42, 43, 63.) Elle s’annonçait  beaucoup plus compliquée pour les autres départements, pour l’Outre-mer, pour l’étranger. Il n’était pas question de parcourir des milliers de kilomètres ! Mais l’utilisation des immenses possibilités d’Internet a vite réduit les difficultés. Je ne compte plus les correspondants qui m’ont fait parvenir, après avoir passé de longues heures à chercher ce qui m’intéressait, des photos numériques de documents archivés près de leur résidence mais très loin de la mienne.

 

2)      Le recensement des Bogros contemporains. Il suffisait, pensai-je, de consulter les annuaires téléphoniques pour les joindre. En 2006, on comptait une cinquantaine de Bogros – Baugros  dans les annuaires français et trois dans les annuaires étrangers. En fait, je m’aperçus vite que de nombreuses personnes n’étaient pas dans l’annuaire, car elles avaient opté pour « la liste rouge », d’autres avaient un numéro dans l’annuaire présenté à une autre entrée (raison commerciale, nom d’un cohabitant, etc.), d’autres, de plus en plus nombreuses, n’avaient qu’un téléphone portable au numéro introuvable.

      Inversement, les Bogros de l’annuaire se révélèrent  bien moins qu’une cinquantaine, du fait des doublons : un numéro pour la résidence principale et un autre pour la résidence secondaire.

      Heureusement (certains diront malheureusement) Internet permet le repérage des acteurs de la vie sociale… et sans le vouloir, parfois sans le savoir… beaucoup de Bogros sont mentionnés. Ils sont ainsi localisables et souvent joignables directement ou indirectement par une adresse de courriel. Quelques exemples : une réussite à un examen ou un concours, une promotion dans la fonction publique, une participation à une manifestation sportive, la signature d’une pétition, une position dans un organigramme…

 

3) Les contacts avec les Bogros – Baugros. Il fallait rattacher les contemporains à leurs ancêtres en surmontant la difficulté de la non accessibilité des actes d’état civil des cent dernières années et, pour cela, faire appel à la mémoire familiale des uns ou des autres. Allaient-ils confier à un inconnu se présentant simplement avec son homonymie, des informations un peu confidentielles ? En outre, lorsque cette mémoire familiale était défaillante, allaient-ils, effectuer les démarches nécessaires auprès des services d’état civil pour établir leur ascendance sur trois ou quatre générations ?

 

   Ces contacts, parfois initiés par un courriel ou par un courrier, ont   toujours été téléphoniques. Ils ont suscité cinq réactions différentes :

   

  • Un vif intérêt immédiat ouvrant sur une collaboration active et fructueuse (situation la plus fréquente).
  • Un intérêt mesuré débouchant tout de même sur l’apport de quelques renseignements et surtout sur l’orientation vers un ou des Bogros de la même branche susceptible(s) de m’aider (quelques cas).
  • Un accueil poli avec un apport minimal de renseignements (quelques cas).
  • Une fin de non recevoir (une seule fois), qui a évolué, après intervention de Bogros de la même branche vers une bonne coopération.
  • Un silence sans explication (une seule fois) : une lettre restée sans réponse à ce jour.

 

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Dans tous les cas, y compris le dernier, les Bogros et Baugros du 21e siècle ont été rattachés à leurs ancêtres auvernats.

 

L’hypothèse :

 

« Tous les Bogros ont une ascendance auvergnate »

                

    s’est trouvée confirmée.

 

Les illustrations de cette page sont des esquisses du sculpteur Raoul Mabru (1882-1957),

d’une famille originaire de la même région que les Bogros. Elles sont datées de 1900-1914. Les Auvergnats, gens de la terre, sont le thème de prédilection de Raoul Mabru .

La vignette de titre est une aquarelle du même Raoul Mabru  (Le berger au labrit)

 (collection privée)

 

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