Les BOGROS en France depuis
1600
Les
cartes qui suivent comptabilisent les actes de naissance (ou baptême),
les actes de mariage (religieux ou civil), les actes de décès (ou de
sépulture) qui concernent directement un BOSGROS, BOGROS, BAUGROS, quelle
que soit la graphie.
Seuls
les actes réellement et précisément datés et localisés ont été validés.
Les
nombres qui apparaissent dans les départements ne prétendent donc pas
comptabiliser les Bogros qui y ont vécu ou qui y vivent.
Ils
permettent seulement de visualiser et quantifier très approximativement
l’extension géographique des familles porteuses du nom.
Avant la révolution,
les BOGROS ne sont vraiment nombreux qu’en Basse Auvergne et sur les
marges limousines (actuel département de la Corrèze) et ligériennes
(actuel département de la Loire).
Vers l’Aquitaine
partent des scieurs de longs, vers l’Ile de France et vers le Morvan
migrent des artisans (cordonniers).
Au 19e siècle, la dispersion s’accentue selon des
axes sans surprise :
- vers la Région parisienne.
- vers le Bourbonnais, le Nivernais, le Morvan.
- vers Lyon et vers l’Ardèche.
Le nombre d’actes de
la région origine explose. C’est le siècle du boum démographique des
campagnes françaises, or la plupart des Bogros sont à l’époque des
ruraux.
Au 20e
siècle une vaste dissémination des actes masque deux phénomènes plus
importants quantitativement :
- un élargissement de la zone origine (à la
région Rhône-Alpes surtout).
- un renforcement du nombre d’actes de la région
parisienne.
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